« Petit manuel de navigation pour l’âme », par Sabrina Philippe, Ed. Flammarion.
Un livre facile à lire, accessible et en même temps très complet!! Un must have!
Cliquez ici pour découvrir le livre sur le site de l’éditeur.
Ce livre m’a vraiment scotché, car l’auteure réussi à mettre par écrit des idées que j’avais en tête, sans savoir les mettre ne forme précisément. Je vous livre ici un résumé de la 1ère partie du livre, n’hésitez pas donner votre avis dans les commentaires en dessous. Je ne pense pas l’écrire de manière aussi inspirante que l’original, mais du moins je vais vous donner les clés principales, et j’espère vous donner envie de vous plonger dedans. Petit plus (ou gros plus 🙂 ): chaque chapitre du livre se termine sur des exercices pratiques.
C’est parti pour un voyage en mer. Le navigateur c’est votre âme, le bateau votre existence, et la mer le flux de la vie.
Poser un juste regard sur la vie
Entamer un travail de transformation, quel qu’il soit, commence toujours par un travail sur soi. Il faut obtenir une vision claire et objective de notre vie au moment où l’on se pose des questions. Il faut savoir s’avouer, même si c’est difficile, qu’on s’est trompé, car le déni est une grande source de souffrance. Il faut faire des constats sans jugements, faire le choix de prendre le temps de la réflexion, et ne pas brimer notre intuition.
Descendre en soi, sans scaphandre
Cette étape est fondamentale. Même si elle nous fait peur, il est impossible de transformer ce qu’on ne connait pas. Il faut décrasser son intérieur, se coltiner les anciennes blessures, pour mieux les guérir. Toutes les techniques de développement personnelle ne seront efficaces que si ce travail de « ménage » a été réalisé. On trouvera ensuite en nous un potentiel créatif et intuitif important.
L’enfant intérieur
Il faut écouter/entendre en soi le petit enfant intérieur, car une partie de nos souffrances actuelles viennent de ses souffrances, qui n’ont pas été écoutées à l’époque. Il faut essayer de devenir pour lui un parent bienveillant. On peut regarder dans son passé, sans pour autant juger ses propres parents. Il faut aussi prendre conscience des propres souffrances de leur enfant intérieur.
Je suis mon propre ennemi
Ce petit diable perché sur votre épaule, qui vous lance sans cesse des pensées dévalorisantes, c’est vous. « Je suis trop grosse » « je suis trop timide » « je ne saurais pas correctement parler en public » « je ne suis pas assez chic pour eux ». Le petit diable se nourrit de nos mauvaises expériences et croyances négatives. Il nous compare sans cesse aux autres, en terme de « trop » ou « pas assez ». Nous traquons en nous la moindre erreur, alors que nous ne permettrions à personne d’autre de nous parler sur ce ton. Nous devons prendre conscience de chaque instant où nous nous infligeons ce genre de petite phrase dans notre tête. Nous ne parlons par sur ce ton à nos amis. Il faut devenir votre ami, vous aimer tel que vous êtes. Malgré les apparences personne n’est parfait.
Attention aux croyances négatives, elles sont très dangereuses pour nous. Elles nous permettent d’échapper à nos responsabilités en nous victimisant. Il faut les contrer en argumentant leur contraire: si vous croyez « ne pas avoir de chance dans la vie », listez toutes les fois où vous en avez eu.
Éloge du chaos
Le chaos intérieur est le signe d’une véritable transformation. Il est peut-être non choisi, et déclenché par des événements très désagréables (maladie, deuil), mais il est nécessaire. Demandons-nous chaque soir si nous avions vécu notre dernière journée, en serions-nous satisfait?
On ne change que ce qui est insupportable, car on peut s’habituer à l’inconfort. « La souffrance nous transforme car nous devons évoluer pour lui échapper, elle ne nous laisse pas le choix ». A ce moment, nous pouvons avoir besoin de solitude, car nous arrivons au stade où nous prenons conscience de notre finitude, et nous nous demandons « quel est le sens de ma vie? ».
L’âme
La psychologie, la philosophie, la théologie et la spiritualité seraient les facettes d’un « même diamant ». Autant que je suis parfaitement d’accord puisque ce blog entend bien traiter de ces sujets « en mélange ». On entre alors dans le livre au cœur du sujet qui, sans être polémique, peut donner matière à discussion: il y aurait pour notre âme un « avant » et un « après » vie terrestre. Partir de ce postulat permet de prendre du recul sur notre vie terrestre, redonne plus de place à « l’être » qu’à « l’avoir ».
Ce qui restera au dernier moment de notre vie sur Terre, ce ne seront pas nos biens matériels, mais l’ensemble des liens tissés et de l’amour donné. Et c’est bien le plus difficile à apprendre dans notre vie: aimer!
Nous resterons pour ce soir sur cette évocation de l’âme, et je vous détaillerais la suite dans un prochain article. Postez vos réactions en commentaires, cela peut me permettre d’adapter l’article à ce dont vous avez vraiment besoin.
A bientôt pour finir ce voyage en mer!