Stoïc Week 2018: thème 3 Les Relations
Dans notre vie:
Une journée pour réfléchir à nos relations avec les autres, proches ou moins proches, et à la façon dont nous pouvons modifier nos attitudes et nos actions envers eux:
- Comment répondez-vous à quequ’un qui vous ennuie ou qui vous est hostile? Pensez-vous que son attitude vous blesse réellement? Malgré la façon dont il vous traite, arrivez-vous à voir en lui un « frère » (non de sang, mais d’espèce Humaine), et en quoi cela peut faire varier vos relations?
- Pensez à quelqu’un qui vous est très proche: sentez-vous que cette relation vous aide tous les deux à développer des qualités importantes (sagesse, courage, justice, self-contrôle)?
- Jusqu’où vos relations reflètent le fait que nous sommes des agents autonomes, dont le bonheur ne dépend ultimement que de nous?
Citations du jour
Dès l’aurore, dis-toi par avance: « je rencontrerais un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à des hommes par leur ignorance du bien et du mal. Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est laid, et que la nature du coupable lui-même est d’être mon parent, non par la communauté de sang ou d’une même semence, mais par celle de l’intelligence et d’une même parcelle de divinité, je ne puis éprouver du dommae de la part d’aucun d’eux. Car aucun d’eux ne peut me courvrir de laideur. Je n epuis pas non plus m’irriter contre un parent, ni le prendre en haine, car nous sommes nés pour coopérer, comme les pieds, les mains, les paupières, les deux rangées de dents. Se comporter en adversaires les uns des autres est donc contre nature, et c’est agir en adversaire que de témoigner de l’animosité et de l’aversion. – Marcus Aurelius, Meditations, 2.1
Si tu veux te donner de la joie, penses aux qualités de ceux qui vivent avec toi, par exemple à l’activité de l’un, à la réserve de l’autre, à la libéralité d’un troisième et à telle autre qualité d’un autre. Rien, en effet, ne donne autant de joie que l’image des vertus, que quand elles se manifestent dans la conduite de ceux qui vivent avec nous, et qu’elles s’y trouvent en grand nombre réunies. Voilà pourquoi il faut toujours avoir ces qualités à portée de main. – Marcus Aurelius, Meditations, 6.48
La Vertu du mardi et le Bonheur du lundi!